Comment réussir son projet de création d’entreprise

Comment réussir son projet de création d’entreprise ?

Vous avez décidé de vous lancer dans la création d’une entreprise. Nul doute que c’est le fruit d’une assez longue réflexion d’autant que la situation économique du pays peut prêter à inquiétude. Cependant, il est toujours possible de réussir votre projet dès lors que vous prenez les devants sur certains points. Explication sur les choses à faire et celles à ne pas faire.

Avoir un projet de création d’entreprise robuste à défaut de fiable

Pour commencer, avant de se lancer sur un marché donné, il est important de parfaitement le comprendre. Généralement, on effectue une étude de marché pour :

  • Avoir des informations générales sur le marché ;
  • Avoir des informations quantifiées et qualifiées sur le potentiel du projet

Ainsi, il est important de connaître des éléments comme :

  • Des données sur la clientèle ;
  • Des données sur la concurrence ;
  • Des données sur les fournisseurs.

C’est ce que l’on appelle la phase d’étude. Si vous décidez d’implanter un magasin, une étude de l’environnement est aussi essentielle que la configuration du lieu que vous choisirez. Lorsque l’on décide, par exemple, de créer une entreprise comme franchisé, la marque vous propose le plus souvent des études d’implantations en fonction de données qu’il n’est pas toujours facile de pouvoir collecter soi-même. Si vous démarrez seul, vous aurez donc besoin de faire une étude vous-même ou en passant par un cabinet spécialisé (avec un coût supplémentaire évidemment).

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Réussir son projet de création d entreprise

Connaître le métier avant de se lancer

Attention, ce point est important. Inutile de dire que vous ne deviendrez pas maçon à votre compte si vous ne disposez pas des qualifications nécessaires et également des compétences. Il faut pouvoir justifier ici de diplômes pour pouvoir s’immatriculer. Mais de la même manière, impossible de décider de faire une boutique en ligne (E-commerce), si vous n’avez aucune compétence en Web. Évidemment, vous pourriez solliciter (vous le ferez de toute manière) des professionnels pour vous accompagner mais comprendre ce qu’implique de vendre en ligne est un apprentissage assez long qui ne peut se faire en une ou deux journées. La concurrence est rude, y compris sur des sujets de niche.

Disposer de fonds pour se lancer dans la création d’entreprise

Une entreprise créée doit faire face à des besoins qu’elle doit financer avant même de facturer son premier euro. En d’autres termes, les besoins ne sont pas seulement matériels, ils sont aussi immatériels. La trésorerie est ici le nerf de la guerre d’autant que l’on n’espère en général pas dégager des revenus rapidement en créant une entreprise. L’apport de fonds propres s’avère le plus souvent nécessaire ; Il est même parfaitement obligatoire pour de nombreux projets, y compris en franchise. Par exemple, une franchise pour ouvrir un Starbucks Café nécessite un apport minimal de 300000 € en plus d’une forte expérience dans le management de projets de HCR (Hôtel, Café, restaurant).

Ces fonds permettront, adroitement, de faire levier pour des financements et l’emprunt. En effet, l’endettement a du sens dans la création d’entreprise ; Pour pouvoir déterminer celui-ci, il est alors nécessaire de faire un plan de financement précis (le fameux business plan). Vous pourrez ensuite faire appel à des organismes prêteurs comme les banques, les prêts d’honneurs ou même des business angels.

S’entourer des bons partenaires de l’entreprise

En réalité, on ne démarre jamais vraiment seul une entreprise. Il existe ce que l’on appelle dans le jargon de la création d’entreprise, des partenaires. Ces derniers sont au moins :

  • Un conseiller bancaire ;
  • Un assureur ;
  • De potentiels associés ;
  • De potentiels salariés ;
  • Un expert-comptable (surtout si vous décidez d’opter pour un régime fiscal réel) ;
  • Des fournisseurs (c’est mieux si c’est possible) ;
  • Des proches qui vous soutiennent (ou pas) ;
  • Un organisme qui vous accompagne (CCI, BGE, CMA, etc.).

Mais aussi… les impôts, les URSSAFS, la Sécu des indépendants, la CARSAT, etc. etc.

Vous comprendrez dès lors que si la responsabilité vous incombe, elle engage aussi partiellement celle des autres parfois.

Choisir un statut juridique avant même de faire les bilans nécessaires

Si vous partez du principe que vous serez micro-entrepreneur (ex autoentrepreneur) alors même que vous n’avez pas correctement défini les contours du projet, vous avez tout faux ! Et malheureusement, beaucoup de personnes passent par cette étape. D’après certaines études, 1 micro-entrepreneur sur deux ne facture rien du tout. La raison n’est pas liée au statut mais avant tout à la réflexion nécessaire concernant le projet.

En pratique, nous vous conseillons d’abord de faire un bilan de votre situation actuelle (matrimoniale, patrimoniale, fiscale) mais aussi un bilan de compétences au besoin. Formez-vous sur ce que vous maîtrisez le moins. Rappelez-vous qu’un chef d’entreprise doit maîtriser à peu près tout :

  • La production ;
  • Le commercial ;
  • Les achats ;
  • La gestion ;
  • Un peu de comptabilité ;
  • Le social (ressources humaines) ;
  • Du juridique ;
  • Du fiscal.

Condensez ensuite l’ensemble de votre projet dans un véritable business plan qui pourra par ailleurs être proposé à vos futurs partenaires. Votre statut juridique (entreprise individuelle ou société) déterminera ensuite votre statut social (salarié, assimilé salarié ou Travailleur non salarié) et votre statut fiscal (ou celui de l’entreprise) dont le régime possible de la micro-entreprise pour la franchise de TVA.

X.D