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Les bonnes pratiques pour lancer son activité


Ca y est, le lancement de votre activité est acté, après une légitime phase de réflexion inhérente à tout lancement d’activité économique vous avez décidé de franchir le pas ? C’est une excellente nouvelle et sur information entreprise nous vous félicitons pour cette excellente initiative qui, comme tous les projets de création ou presque mérite d’être soutenu. Maintenant, vous avez besoin d’aide pour prendre les bonnes décisions stratégiques dans une phase très importante et qui va conditionner l’avenir de votre projet et de votre entreprise ? Nous allons voir avec vous ci-dessous quelques-unes des bonnes pratiques qui peuvent vous aider à y voir plus clair et à bien vous aiguiller.

Avez-vous suivi tous les checkpoints traditionnels ?

 

Parfois, on se lance sans avoir suivi les bonnes pratiques habituelles au pré-lancement d’une entreprise : réaliser une étude de faisabilité, réaliser une étude de marché, créer un planning prévisionnel jalonné par des objectifs à court terme et moyen terme, etc. Si c’est ce que vous avez fait, ce n’est pas nécessairement parce que votre création d’entreprise est actée qu’il est trop tard pour effectuer ces bonnes pratiques. D’ailleurs, quand il s’agit d’un lancement sans risque et avec un investissement minime ou nul au départ, comme quelqu’un qui souhaite se lancer comme autoentrepreneur par exemple, cela peut même être une pratique intéressante pour gagner du temps d’effectuer ces bonnes pratiques pendant que vos démarches administratives se font.

Il n’est pas trop tard donc pour élaborer un tableau de bord avec un budget prévisionnel, réaliser une étude de marché et / ou pousser plus loin cette dernière que ce que vous aviez pu faire avant de prendre la décision de démarrer votre activité, etc.

Comment étudier efficacement la concurrence ?

Réaliser un benchmark concurrentiel pour dire qu’on l’a fait ne sert pas à grand-chose. Identifier les acteurs sur votre secteur d’activité économique et les classer du plus grand au plus petit des acteurs vous permettra peut-être de réaliser un joli tableau Excel avec des couleurs, mais ne vous permettra pas d’en tirer beaucoup d’enseignements utiles. En revanche, analyser la concurrence en détail est une vraie bonne pratique qui vous apportera énormément.

Commencez par vous poser les bonnes questions et essayez d’y répondre avec le plus d’objectivité que possible. Si vous pratiquez une activité identique à une grande entreprise, pouvez-vous réellement viser la même cible ? C’est une vraie question, parfois oui ! Ce n’est pas parce qu’une société compte de très nombreux collaborateurs qu’ils sont plus capables que vous (parce qu’ils gèrent beaucoup de projets, parce qu’ils sont souvent de facto multitâches, parce qu’ils ont des contraintes que vous n’avez pas, etc.). La bonne attitude à adopter dans ces cas-là est de trouver qu’est-ce qui pourra pousser un prospect à faire appel à vous plutôt qu’à cette société de plus grande envergure et à vous positionner stratégiquement et au niveau de votre communication par rapport à ça. Si, à l’inverse, vous n’êtes pas en mesure de concurrencer des acteurs plus gros, pourquoi essayer de le faire ? Vous allez perdre du temps et risquez de perdre des clients que vos concurrents réels vont récupérer à votre place pendant ce temps-là, ce serait tout de même dommage.

Une fois que vous avez identifié qui sont vos concurrents réels, la bonne technique consiste à identifier qui sont les meilleurs. Une fois que vous avez créé deux groupes, celui de ceux qui arrivent à sortir du lot positivement et les autres, vous pouvez en déduire ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire. Bien évidemment, vous n’allez pas reproduire ceux du second groupe, mais vous n’allez pas reproduire ceux du premier non plus. L’idée n’est pas de copier, mais de s’inspirer et de trouver comment faire mieux. Là, vous aurez réalisé un benchmark concurrentiel efficace !

Comment s’organiser efficacement ?

Le plus souvent quand on démarre une activité on est porté par la motivation et on a souvent tendance à se disperser. En un sens c’est un très bon problème car cela veut dire que vous avez beaucoup d’idées et envie de mener de nombreux projets à bien. Il vaut nettement mieux cela qu’un entrepreneur qui se lève le matin (et a fortiori l’après-midi) en se demandant ce qu’il va bien pouvoir faire. Seulement voilà, à force de courir plusieurs lièvres à la fois, on devient vite le créateur du plus grand nombre de projets entamés et non terminés.

Se fixer des règles en la matière est une très bonne chose et qui permet de conserver une motivation constante. Tout projet entamé doit être terminé avant de passer au projet suivant. Bien évidemment, une règle comme celle-ci n’est pas toujours applicable, mais si vous vous y tenez dès que c’est possible, vous verrez que vous aurez très probablement à terme beaucoup moins de projets entamés, mais beaucoup plus de projets terminés.

N.O