Le projet de Vincent Lavenu, à la tête de Ma Petite Entreprise, représente une initiative audacieuse dans le monde du cyclisme professionnel. Une ambition de vivre à travers le sport, ayant pour objectif de créer une équipe féminine capable de s’impliquer dans des compétitions majeures comme le Tour de France d’ici 2030, se dessine. L’équipe, majoritairement constituée de cyclistes françaises, veut contribuer à la valorisation du cyclisme féminin et soutenir les petites entreprises françaises en même temps. Cela démontre non seulement le dynamisme entrepreneurial dont fait preuve Lavenu, mais aussi sa passion pour le cyclisme.
La rencontre récente à Chambéry, où des acteurs du cyclisme et des entrepreneurs se sont rassemblés, témoigne d’un fort soutien local pour cette vision. Lavenu souligne l’importance de la persévérance dans l’entrepreneuriat, comparant le quotidien des entrepreneurs à celui des cyclistes, où le courage et la résilience sont cruciaux.
L’exemple de Ma Petite Entreprise, à travers ses objectifs ambitieux, attire l’attention sur la nécessité de soutenir les petites entreprises, qui constituent 85% du PIB français. Le projet incarne un message fort : le sport et l’entrepreneuriat peuvent et doivent se compléter pour favoriser le succès.
Un rêve devenu projet
Depuis 2020, l’idée de créer une équipe cycliste a mûri au sein de Ma Petite Entreprise. Émergence d’un rêve partagé entre Emeric Ducruet et Olivier Pizzo, ce projet s’est progressivement esquissé, avec des rencontres régulières et une volonté de structurer l’équipe. À l’origine, le plan impliquait la formation de deux équipes continentales, mais il s’est transformé en une ProTeam exclusivement féminine. Ce changement stratégique permet de concentrer les ressources et l’énergie sur un seul objectif. Vincent Lavenu, fort de son expérience dans le cyclisme et sa passion pour le secteur, a apporté son expertise et sa vision. Le soutien qu’il apporte à cette initiative est perçu comme un catalyseur clé pour le succès futur de l’équipe.
Rassembler des fonds et des partenaires est l’un des défis majeurs de cette aventure. Actuellement, l’équipe travaille à établir des connexions solides avec le tissu empresarial local. Avec près de 400 entreprises ciblées, la démarche pour convaincre des partenaires financiers est à la fois chronophage et énergisante. Lavenu et son équipe sont déterminés à surmonter ces obstacles, illustrant leur conviction que lorsque l’idée est pertinente, les financements suivront.
La structure même de l’équipe, composée principalement de jeunes talents, reflète un modèle économique basé sur l’inclusion et l’égalité. L’idée d’une équipe cycliste féminine est également en phase avec une évolution sociale plus large, touchant à des questions d’égalité des sexes dans le sport, ce qui augmente encore la pertinence de leur projet.

L’importance du soutien local
Le soutien de la communauté locale joue un rôle essentiel. Lors de l’événement récent à Chambéry, Lavenu a exprimé son désir de voir le bassin régional devenir un incubateur pour le cyclisme féminin. Plusieurs entreprises locales ont montré leur intérêt pour ce projet, réalisant que soutenir une équipe cycliste peut non seulement renforcer leur image mais aussi avoir un impact positif sur leur développement commercial. Les relations entre sport et business s’avèrent être une vraie win-win situation, fondamentale pour l’évolution des petites structures.
Au-delà du financement, les retours d’expérience partagés lors de cette soirée ont également constitué une pierre angulaire de la fabrication de l’identité de l’équipe. Lavenu a mis l’accent sur le fait que chaque membre de cette initiative, que ce soit un athlète, un entraîneur ou un partenaire, apporte une durée d’engagement bénévole et un réseau relationnel précieux. Cette vision collaborative, proche du monde associatif, fait partie intégrante de l’ADN de Ma Petite Entreprise.
Créer un lien solide avec les entreprises n’est pas qu’une question d’argent; c’est également une opportunité d’établir des collaborations durables. Lavenu évoque la nécessité d’impliquer les entreprises dans le processus, que ce soit par des échanges de services, des évènements conjoints, ou de l’accompagnement. Un tel écosystème mis en place pourrait faciliter l’accès à de nouveaux marchés tout en fidélisant une clientèle engagée.
Un modèle économique viable
La viabilité économique d’une équipe cycliste est primordiale, surtout dans le cadre de cette nouvelle initiative. En effet, le modèle classique de sponsorship exclusif s’avère difficilement soutenable pour les petites structures. Par conséquent, Ma Petite Entreprise envisage une approche innovante qui repose sur la diversité des bailleurs de fonds. L’idée est de rassembler des financements à partir de multiples petites entreprises, tout en évitant de dépendre d’un seul grand sponsor.
Le projet nécessite la crédibilité ofrecée par Lavenu et son équipe, mais leur ambition va au-delà d’une simple gestion de partenariat. Ils cherchent à implanter une philosophie de collectivité. Les petites entreprises apportent une agilité que les grands sponsors, souvent immobilisés par leurs propres enjeux, ne peuvent proposer. Chaque acte de partenariat devient une véritable collaboration, une situation exclusive que les grandes marques ont tendance à oublier.
Au fil des mois, le conseil stratégique et l’accompagnement dans le cadre de la création des projets doivent être scellés par un partenariat plus engagé. Cela permettrait une visibilité mutuelle accrue, un retour sur investissement mesuré et surtout, un impact sociétal fort, essentiel dans le cadre de l’esprit entrepreneurial français actuellement. C’est l’axe majeur de notre feuille de route.

Des attentes élevées et un travail acharné
Les attentes autour de Ma Petite Entreprise sont diverses et élevées. La plupart des acteurs du projet, y compris Lavenu, sont en phase avec les exigences du marché et les défis à relever. Travailler au quotidien implique d’accumuler les démarches, d’assurer un suivi de qualité avec chaque partenaire et de proposer des axes de développement unique. C’est un modèle hybride qui nécessite une capillarité dans le réseau. Dès lors, ils se préparent à l’éventualité d’échecs, sans jamais perdre de vue l’objectif final : débuter la saison 2026 avec une équipe féminine prête à affronter les plus grands défis.
Le projet ne s’arrête pas simplement à l’équipe, il intègre aussi un système de valeurs, d’apprentissage et de solidarité parmi les cyclistes, permettant de nouer autant des relations de confiance que d’élever le niveau général. La coureuse intègre le sport de haut niveau, mais doit également naviguer dans l’univers complexe du développement personnel. Offrir une éducation complémentaire à son parcours sportif est essentiel et fait partie de la philosophie de Ma Petite Entreprise.
Les défis qui s’annoncent ne sont pas réservés uniquement au monde du cyclisme; ils résonnent à travers le parcours de tout entrepreneur. Sur le froid bitume, comme dans l’arène des affaires, le rythme est souvent dynamique, avec des hauts et des bas. Cela demande un sens des responsabilités et une volonté de surmonter chaque obstacle avec détermination.
Établir sa présence sur la scène cycliste mondiale
La vision d’équipe cycliste féminine développée par Ma Petite Entreprise ne se limite pas uniquement à la France. Le projet aspire à s’internationaliser, en se positionnant stratégiquement sur la scène du cyclisme mondial. Cibler des compétitions comme le Tour de France représente un défi, mais aussi une opportunité inestimable de se faire connaître.
La stratégie de communication et de marketing est essentielle pour créer une image de marque solide. Les entreprises participantes bénéficieront également de la visibilité que cela apportera. Les #MaPetiteEntreprise et tous les hashtags associés, utilisés sur les réseaux sociaux, constitueraient un levier marketing puissant. Ce serait une manière de rassembler une communauté tout en affirmant le caractère unique et engagé de cette initiative.
Le projet se structure autour d’un calendrier d’événements, avec des invitations périodiques à impliciter différentes entreprises partenaires dans des réunions de brainstorming et d’élaboration de stratégie. La synergique créera une dynamique autour du cyclisme féminin tout en nourrissant l’esprit communautaire. S’engager dans un tel projet s’avère être une façon de redynamiser le secteur de l’entrepreneuriat, où l’innovation et la créativité sont des atouts cruciaux.

Rester connecté avec la communauté
Construire un projet féral demande également des réseaux sociaux dynamiques et une interaction continue avec la communauté cycliste et les partenaires. Des plateformes telles que Instagram, Facebook et Twitter permettent de créer un lien direct et personnel. Chaque publication peut raconter une histoire, mettre en avant les coureuses, partager leurs expériences et promouvoir les événements de l’équipe.
Impliquer les sponsors au travers des publications peut contribuer à la fidélisation, en créant un sentiment de participation à l’aventure. Les entreprises partenaires auront également la possibilité d’exposer leurs produits et services à un auditoire engagé. Un espace d’échange sera créé pour échanger sur les tendances du cyclisme, les challenges rencontrés et les succès obtenus.
Le cycle de demandes et d’interactions doit être constant, et ainsi devenir une habitude quotidienne. En alignant les efforts de communication entre les acteurs, Ma Petite Entreprise peut devenir une référence dans le domaine du cyclisme féminin, soutenue par une communauté solide et active.